« Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. »
LE CONTE DE L'ÉVANGILE EST INÉQUIVOCABLE ET L'HARMONIE DE L'ENSEMBLE DE COINCIDENCES HISTORIQUES AVEC LES SAINTES ÉCRITURES CONFIRME LA VÉRITÉ DE CES FAITS, QUI SE SONT VRAIMENT ARRIVÉS TELLES QUE L'ÉVANGÉLISTE LES MENTIONNE.
Le roi Hérode appelé le «grand» ne peut pas trouver le nouveau-né Jésus et, ce qui n'était pas inhabituel à l'époque en Orient, il ordonne le massacre des innocents.
Mais Jésus a miraculeusement échappé, même si avant le massacre on avait certainement pas eu fuites de nouvelles.
L'ensemble de tout ce qui peut être déduit de la littérature historique et des écritures, examinés avec la raison et la foi unies ensemble, est sans aucun doute vrai.
Celui qui ne croit pas, mais n'est pas ignorant ou de mauvaise foi, ne peut manquer de reconnaître la vérité des faits même s'il ne croit pas au surnaturel.
Une telle personne peut imaginer et proposer de nombreuses hypothèses pour étayer sa thèse, mais il est impensable qu'on puisse nier la réalité des faits que l'évangéliste nous propose aujourd'hui.
Pour moi qui ai reçu le cadeau la foi, la lecture de ce passage m'encourage à persévérer et à ne pas me perdre parmi les chemins de la vie; Je suis sûr que Jésus-Christ est venu au monde pour faire de nous les enfants adoptés de Dieu et nous offrir la possibilité d'une vie éternelle sans douleur ni chagrin.
Donc, ce qui compte vraiment pour ce monde, c'est de s'efforcer de vivre selon les enseignements du Christ. Et pour cela il faut à mon avis lire chaque jour un passage de l'Evangile, y prier dessus et le méditer .
Mais cela ne suffit pas : il faut aussi lire, étudier et se documenter pour comprendre comment chacun de nous, dans la position où Dieu a voulu le placer, et suivant ses responsabilités concrètes, peut correctement contextualiser l'enseignement évangélique dans sa même réalité et s'efforcer de l'appliquer dans la pratique quotidienne.
Fin du commentaire
NOTE HISTORIQUE
La naissance de Jésus
L'année de la naissance de Jésus n'e fut pas exactement celle que nous connaissons aujourd'hui, mais de nombreux historiens affirment qu'elle s'est en fait produite six ans plus tôt de celle conventionnellement fixée pour les autres.
En fait, le recensement ordonné par Auguste était prévu pour éviter toute confusion, car là-bas ils étaient enregistrés au lieu d'origine de la famille plutôt que dans le lieu de résidence comment dans le reste de l'empire.
Même le jour et le mois de la naissance de Jésus sont conventionnellement fixés au 25 décembre, pour s'adapter à une célébration qui existait déjà dans le monde romanisé. Je laisse au lecteur le soin de découvrir de quelle fête païenne il s'agit.
La naissance de Jésus a eu lieu dans un abri de fortune, cette petite étable, car Marie et Joseph étaient arrivés très tard dans la nuit et la naissance était imminente, probablement déjà en cours.
De cette étable, la Sainte Famille était sûrement sortie dès que Marie s'était remise des travaux de l'accouchement, et comme le rapporte l'évangéliste, elle était allée à LA MAISON de la famille de San Giuseppe, où l'épiphanie a eu lieu.
L'épiphanie
L'épiphanie, du grec ἐπιϕάνεια qui est « manifestation, révélation » célèbre le jour où Dieu révéla aux hommes la naissance de son Fils, révélation qui fut faite aux mages rappelés de loin à Bethléem après avoir vu l'étoile annoncée par l'Ancien Testament.
Comme nous le savons tous ou devrions le savoir, la naissance du Sauveur a eu lieu sous la Principauté de César Octave Auguste, à partir de l'an 27 av. au 19 après JC, qui a réussi à garantir une longue période de paix et de prospérité a continué même pendant la principauté de ses successeurs.
Les trois Sages
La tradition dit qu'ils étaient 3 en fonction du nombre de cadeaux qu'ils ont apportés (Or, Encens, Myrrhe), vraisemblablement de riches seigneurs qui s'occupaoent d'astrologie et qui connaissaient les prophéties de l'Ancien Testament.
Les trois seigneurs illustres, personnalités pratiquement de très haut rang, porteurs des dons d'or, d'encens et de myrrhe, venaient symboliquement des trois parties du monde alors connu: l'Asie, l'Europe et l'Afrique.
Ils ne sont PAS allés rendre hommage à Jésus dans cette petite étable, vraisemblablement la Sainte Famille avait quitté ce lieu dès que Marie s'était remise de la fatigue de l'accouchement, mais comme le raconte l'évangéliste, ils sont allés DANS LA MAISON.
Il est clair que la maison était celle de la famille de Joseph, où les parents de Jésus n'avaient pas pu se rendre immédiatement car ils étaient arrivés la nuit, très tard et la naissance était imminente, probablement déjà en cours.
Parce qu'aujourd'hui encore la Sainte Famille est dépeinte comme modeste, pauvre et démunie
En plus de la tradition héritée des premières communautés chrétiennes de Jérusalem et de Rome, ou dont les adeptes comme décrit dans les Actes des Apôtres volontairement pratiquaient le partage des biens et en général le partage de tout, l'Église catholique a beaucoup étée influencée por les conditions politiques des siècles suivants.
Il semble évident qu'au cours des siècles de pauvreté et de déclin économique dramatique qui ont suivi la dissolution de l'empire d'Occident, lorsque des états graves et généralisés de pénurie alimentaire et de famine généralisée se sont ajoutés aux maladies et fléaux habituels, il a semblé nécessaire dans l'Église d'afficher le paupérisme, presque toujours entendu comme sacrifice personnel pour tenter d'imiter le Christ, le pauvre et l'humble par excellence.
Alors la lecture et l'écriture prirent de plus en plus le caractère d'une réserve, un privilège de l'Église et de très peu d'autres « initiés ».
Dans le reste de la population, y comprise la noblesse, l'analphabétisme était la règle, et au moyen âge les rapports entre les hommes étaient réglées par Dieu.
Au moyen âge surgissent aussi des mouvements de rébellion contre les conditions de vie dures et tristes de nombreux endroit pauvres, et parfois la prédication s'accompagnait aussi aux violences et expropriations contre les plus riches, on avait véritables actes de banditisme perpétrés au nom du message de pauvreté évangélique et de l'aide aux pauvres.
Le plus connu est le mouvement de Frate Dolcino, véritable précurseur de Marx et du distributisme catholique.
Évidemment, les marxistes actuels voient sa figure selon leur idéologie et ne mentionnent pas particulièrement les crimes commis par ses bandes de partisans et de désespérés.
La famille de Jésus n'était en aucun cas pauvre, ni les proches étaient des gens ordinaires
Personnellement, je suis un peu agacé par certains récits et certaines représentations médiatiques, quand l'histoire est déformée au profit de l'idéologie du politiquement correct et aussi utile aux détracteurs de la foi catholique.
Il y avait ceux, par exemple, qui faisaient passer saint Joseph pour un pauvre chômeur à cause de la crise économique (mais laquelle ?), et la Vierge Marie une femme au foyer qui s'occupait de la maison peut-être en ramassant ça et là et faisant les plus humbles travaux et peut-être aussi occupée a ramassr de quoi préparer le déjeuner et le dîner.
Cela m'agace aussi quand - heureusement ça arrive plus rarement aujourd'hui - les prêtres catholiques dans leurs homélies n'expliquent pas bien l'évangile, traitant plus de César it moins de Dieu, et en plus ils méconnaissent l'enseignement de l'évangile et brouillent l'histoire du temps.
PAR CONSÉQUENT, J'AI L'OBLIGATION DE CLARIFIER QUE :
- St. Joachim (Joaquim) père de Marie était un prêtre du Temple, et descendait du roi David
- St Anne et St. Joachim étaient également très riches, et pas seulement bien aisés.
- La Vierge Marie, fille d'Anne et de Joachim, était (voyez pourquoi) une fille noble éduquée dans le Temple, et ce qui était rare pour les femmes juives, elle savait lire et écrire et avait également un bon bagage culturel en général.
Pour nous croyants, la Vierge est aussi une merveille d'intelligence et de beauté, ayant été conçue sans le péché originel qui nous afflige tous.
- Saint Joseph, que la vulgate définit comme charpentier, en réalité on voit que dans la traduction latine des évangiles il est appelé FABER (constructeur) et non LIGNARIUS (charpentier). Le charpentier Joseph, souvent évoqué dans les évangiles, était donc un constructeur et non un modeste ouvrier qualifié, peut-être au CHOMAGE.
Et puis, on ne tient pas compte de l'importance des artisans à cette époque ?
L'erreur du jouri
L'erreur d'aujourd'hui selon ma modeste opinion est donc d'interpréter les Écritures, le discours des Béatitudes par exemple, selon les catégories médiévales et non ACTUALISÉES, c'est-à-dire pas dans leur véritable sens.
Si nous lisons et méditons les évangiles de manière rationnelle en les rapportant à l'histoire du temps, à mon avis nous aurons la confirmation - même s'il en était besoin - que la prédication de Jésus est actuelle et très vivante.
Jésus-Christ le dit toujours clairement :
- que son enseignement s'adresse a l'individuel qui, dans la vie ordinaire et selon ses possibilités, doit s'efforcer de le comprendre pour le mettre en pratique. L'héroïsme appartient à peux d'heros tandis que le caractère sacré de la vie ordinaire peut être un objectif pour tout le monde, pour chacun de nous.
- que l'éthique politique et personnelle, bien qu'inspirée des mêmes principes, ne peut pasd s'appliquer en pratique de la même façon.
Nous clarifions nos idées notamment avec l'épisode du serviteur du Centurion et le "donnez au César ce qui appartientau César".
Et aussi la notion de légitime défense de sa famille et de ses biens est également reprise dans quelque passage de l'Evangile.
Ce n'est qu'en ne commettant pas l'erreur d'aujourd'hui, c'est-à-dire en essayant d'éviter l'influence des distorsions marxistes, que l'Évangile peut être appliqué et mis en pratique en harmonie avec l'évolution de la société humaine.
Evitons de contribuer a une réponse négativ de la phrase du Christ « quand je reviendrai, trouverai-je encore la foi sur Terre? ». Assurons-nous que la Foi demeure et soit AUGMENTÉE.
Fin de la note
Évangile de Jésus-Christ selon
saint Matthieu 2,1-12
Sans peur! la Miséricorde de Jésus
est
INFINIE !
Jésus était né à Bethléem en Judée, au temps du roi Hérode le Grand. Or, voici que des mages venus d’Orient arrivèrent à Jérusalem et demandèrent : « Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu son étoile à l’orient et nous sommes venus nous prosterner devant lui. » En apprenant cela, le roi Hérode fut bouleversé, et tout Jérusalem avec lui. Il réunit tous les grands prêtres et les scribes du peuple, pour leur demander où devait naître le Christ. Ils lui répondirent : « À Bethléem en Judée, car voici ce qui est écrit par le prophète : Et toi, Bethléem, terre de Juda, tu n’es certes pas le dernier parmi les chefs-lieux de Juda, car de toi sortira un chef, qui sera le berger de mon peuple Israël. » Alors Hérode convoqua les mages en secret pour leur faire préciser à quelle date l’étoile était apparue ; puis il les envoya à Bethléem, en leur disant : « Allez vous renseigner avec précision sur l’enfant. Et quand vous l’aurez trouvé, venez me l’annoncer pour que j’aille, moi aussi, me prosterner devant lui. » Après avoir entendu le roi, ils partirent. Et voici que l’étoile qu’ils avaient vue à l’orient les précédait, jusqu’à ce qu’elle vienne s’arrêter au-dessus de l’endroit où se trouvait l’enfant. Quand ils virent l’étoile, ils se réjouirent d’une très grande joie. Ils entrèrent dans la maison, ils virent l’enfant avec Marie sa mère ; et, tombant à ses pieds, ils se prosternèrent devant lui. Ils ouvrirent leurs coffrets, et lui offrirent leurs présents : de l’or, de l’encens et de la myrrhe. Mais, avertis en songe de ne pas retourner chez Hérode, ils regagnèrent leur pays par un autre chemin.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
|