« Le Fils de l’homme est maître du sabbat.»
Jésus justifie les disciples qui recueillent les épi de blé en violant le précepte de la loi juive. Il répond aux pharisiens en disant que Dieu a donné à l'homme la loi du sabbat pour servir son bien, non pour l'empêcher.
Le sabbat, le jour du repos, a été fait pour l'homme et non l'homme pour le sabbat (Mc 2, 23-28). Et à ce moment les disciples ont faim.
Pourquoi faites-vous ce qui n'est pas permis le jour du sabbat ?
Avant de préciser quel est selon moi l'enseignement que Jésus nous donne avec ce passage, je voudrais souligner certaines choses, même si elles me paraissent évidentes. En fait, je crois que la pratique d'une religion a trois aspects :
- le premier est la connaissance des formes des rites des dogmes, des préceptes et des commandements.
- la seconde est celle extérieure constituée d'actes de gestes dévotionnels et de prière, qui doivent en découler.
- la troisième est la plus profonde, qui dépend de la Foi que Dieu nous donne. C'est l'attitude intérieure qui rend les gestes de dévotion et de prière authentiques et vécus.
Il me semble évident que ces trois aspects ne sont pas toujours dans cet ordre: une personne peut avoir la foi et prier même sans connaître tous les rites, dogmes et préceptes.
Quoi qu'il en soit, Dieu donne le don de la Foi à l'homme de manière mystérieuse. On a aussi l'exemple de grands pécheurs comme Saint Augustin, ou d'autres devenus plus tard des saints qui ont appris les formes et les préceptes après avoir reçu l'appel de Dieu.
Évidemment, si j'ai la foi et si je connais bien mes devoirs de chrétien, je dois d'abord non seulement me rendre compte que je suis toujours en présence de Dieu, mais aussi et surtout il faut lui montrer que je suis reconnaissant de ce qu'il il me donne aujourd'hui, et aussi pour ce qu'il voudra me donner si je serai capable de la persévérance finale.
Faites comme mon père. Ne soyez pas comme moi
qu'alors je pensais seulement à mon travail.
Le temps passe et puis on se repentira Pour cela je dois préparer un plan d'actes de gestes et de prières qui me permettent d'être consciemment en sa présence à chaque instant de ma journée.
Pour donner une idée concrète de la façon dont cette présence se manifeste, je dirais que c'est comme si Dieu était mon papa qui me regardait enfant sur la plage et quand je nageais dans la mer l'été.
Je me tournais vers lui pour l'appeler et me montrer même quand je jouais et il intervenait parfois, me corrigeait, m'apprenait peut-être à faire un volcan avec du sable, ou un château, et d'autres choses.
Parfois, il me sauvait même lorsque j'étais sur le point de me blesser accidentellement. J'étais conscient de son attention même lorsqu'il lisait le journal, il était mon ange gardien.
Je dois dire que ce n'était pas souvent qu'il me grondait quand je ne me comportais pas exactement comme il le voulait, ou si j'oubliais parfois de faire quelque chose qu'il me demandait de faire. Il suffisait que je lui montrait ma bonne volonté et qu'il comprennait que je l'avais fait sans malice, mais parce que peut-être que je n'y arrivais pas, j'étais fatigué, ou je l'avais oublié.
QUI A EU UN PÈRE, UN GRAND-PÈRE, UNE MÈRE, UNE GRAND-MÈRE OU TOUTE AUTRE PERSONNE QUI A EU L'ATTENTION ET L'AFFECTION QUE MON PÈRE AVAIT POUR MOI, ME METtANT PARFOIS À L'ÉPREUVE MÊME D'UNE MANIÈRE PAS FACILE, SOUVENEZ-VOUS QUE DIEU C'EST COMME LUI , ET ESSAYEZ CONSCIENTEMENT DE FAIRE DE VOTRE MIEUX.
Qui a des oreilles pour COMPRENDRE ......
N'ayez opas peur! la ,isericorde de
Jesús est INFINIE
Évangile de Jésus-Christ selon saint Luc 6,1-5.
Un jour de sabbat, Jésus traversait des champs ; ses disciples arrachaient des épis et les mangeaient, après les avoir froissés dans leurs mains.
Quelques pharisiens dirent alors : « Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? »
Jésus leur répondit : « N’avez-vous pas lu ce que fit David un jour qu’il eut faim, lui-même et ceux qui l’accompagnaient ?
Il entra dans la maison de Dieu, prit les pains de l’offrande, en mangea et en donna à ceux qui l’accompagnaient, alors que les prêtres seulement ont le droit d’en manger. »
Il leur disait encore : « Le Fils de l’homme est maître du sabbat. »
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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