Comment être/devenir disciple de Jésus-Christ dans le monde et dans votre situation |
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Aujourd'hui 11 juillet En Italie est célébrée la fête de Saint Benoît, Patron de l'Europe, qui nous a permis d'être ce que nous sommes aujourd'hui, en se plaçant dans la suite inconditionnelle du Christ. Ceux qui ont écouté Jésus et l'ont suivi tout au long des siècles sur ce chemin, dans sa demande d'un engagement irréversible et contraignant dans la mission d'évangélisation, de porter la parole de Dieu Christ au monde, ont également réussi à sauver et à transmettre notre culture classique. Ce sont donc eux qui ont permis notre existence même en tant que chrétiens. De même qu'on ne peut imaginer un monde sans l'existence de l'empire qui favorisa il y a deux mille ans l'expansion fulgurante du christianisme dans le monde occidental alors connu, on ne peut imaginer ce que serait l'Europe sans les moines des monastères médiévaux. Ce sont les moines, qui ont expulsé et cultivé des régions entières, contribuant de manière décisive à amalgamer la culture gréco-romaine et celle des nouveaux peuples conquérants.
Ce sont toujours les moines qui ont sauvé les oeuvres d'art, copiant inlassablement toutes les oeuvres littéraires sans exception, et sauvant les oeuvres récupérables de l'antiquité.
Les moines des monastères médiévaux ont transmis à la postérité toute notre culture classique, ainsi que leurs valeurs sur le droit et la justice. A cet égard, nous pouvons lire le discours du pape Benoît XVI lors de l'audience générale du 9 avril 2008. Veuillez consulter la note historique suivante. La relation équilibrée entre la prière et le travail a marqué le jour dans les communautés religieuses dès le Moyen Âge. Dans le silence des cloîtres, des milliers de moines ont contribué à la reconstruction de l'Europe par leur travail patient. Bien sûr, nous, chrétiens ordinaires, qui ne sommes pas des moines et qui avons peut-être même une famille à charge, ne pouvons pas tout laisser tomber et faire ce qu'ils font. Cependant, dans notre sphère de vie, nous avons le devoir d'essayer de les imiter dans la relation ordonnée que nous devons établir entre notre travail, nos autres activités quotidiennes et nos prières. PRIONS TOUJOURS, CONSTAMMENT, mais faisons-le de manière ordonnée, afin que ce ne soit pas une limite à nos autres devoirs familiaux professionnels, etc. Cela nous permettra de toujours vivre en présence de Dieu même lorsque, par exemple, nous devons consacrer toute notre attention au travail. Ce sera notre part dans le monde. En référence aux conflits actuels en cours, je recommande à chacun de consacrer une prière chaque jour à la pétition pour la cessation de toutes les guerres qui ensanglantent aujourd'hui notre monde. NOTE HISTORIQUE Benoît XVI, Pape du 2005 à 2013 Audience générale, 9 de avril du 2008. Saint Benoît, patron d'EuropeJe voudrais parler aujourd'hui de saint Benoît, fondateur du monachisme occidental et aussi patron de mon pontificat. Je commence par une parole de saint Grégoire le Grand, qui écrit à propos de saint Benoît : « L'homme de Dieu qui brilla sur cette terre par de si nombreux miracles, ne brilla pas moins par l'éloquence avec laquelle il sut exposer sa doctrine » (Dial. II, 36). Telles sont les paroles que ce grand pape a écrit en l'an 592 ; le saint moine était mort à peine cinquante ans auparavant et il était encore vivant dans la mémoire des personnes et en particulier dans l'ordre religieux florissant qu'il avait fondé. Saint Benoît de Nursie, par sa vie et par son œuvre, a exercé une influence fondamentale sur le développement de la civilisation et de la culture européenne. (...) Entre le cinquième et le sixième siècle, le monde était bouleversé par une terrible crise des valeurs et des institutions, causée par la chute de l'Empire romain, par l'invasion des nouveaux peuples et par la décadence des mœurs. En présentant saint Benoît comme un « astre lumineux », Grégoire voulait indiquer dans cette situation terrible, précisément ici dans cette ville de Rome, l'issue de la « nuit obscure de l'histoire » (Jean-Paul II). De fait, l'œuvre du saint et en particulier sa Règle se sont révélées porteuses d'un authentique ferment spirituel qui a transformé le visage de l'Europe au cours des siècles, bien au-delà des frontières de sa patrie et de son temps, suscitant après la chute de l'unité politique créée par l'empire romain une nouvelle unité spirituelle et culturelle, celle de la foi chrétienne partagée par les peuples du continent. C'est précisément ainsi qu'est née la réalité que nous appelons « Europe ».
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 19,27-29.En ce temps-là, Pierre prit la parole et dit à Jésus : « Voici que nous avons tout quitté pour te suivre : quelle sera donc notre part ? »
Jésus leur déclara : « Amen, je vous le dis : lors du renouvellement du monde, lorsque le Fils de l’homme siégera sur son trône de gloire, vous qui m’avez suivi, vous siégerez vous aussi sur douze trônes pour juger les douze tribus d’Israël. Et celui qui aura quitté, à cause de mon nom, des maisons, des frères, des sœurs, un père, une mère, des enfants, ou une terre, recevra le centuple, et il aura en héritage la vie éternelle.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris |
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