« ...À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.»
Dans mon expérience de vie conjugale qui dure maintenant depuis plus de 50 ans, j'ai développé la conviction que si un homme et une femme ne deviennent pas « une seule chair », un mariage n'a pas vraiment eu lieu.
En fait, le véritable Amour n'est pas seulement cette action physique qui peut pousser un homme et une femme à se rencontrer et à se marier, car un vrai mariage existe si l'on aime son conjoint comme soi-même, en fait plus que soi-même, et on est prêt à pardonner et à traiter son unique partenaire de vie comme, et en fait, mieux que soi-même.
Je crois également très important que le mariage soit célébré formellement, afin que les personnes qui se marient s'engagent officiellement et que puissent ressentir profondément la signification de ce qu'ils ont fait.
Et le plus grand engagement est celui qu'on prend en présence de Dieu, avec Dieu en étant témoin, permettez-moi de le dire.
En plus d'avoir foi dans les enseignements de Jésus, il faut se sentir lié par eux. Ce n'est qu'ainsi que lorsque surviennent des problèmes inévitables et même de graves difficultés, un couple peut les surmonter.
Heureusement pour nous, nous deux, ma femme et moi, nous avons reçu de Dieu le don de la Foi en Jésus-Christ: à certains moments critiques j'ai demandé à ma Très Sainte Mère, la Vierge Marie, de demander à son Fils la grâce de me faire voir ma femme avec les mêmes yeux du quand je l'ai rencontrée la première fois.
Ainsi avec l'aide de Dieu nous avons tout surmonté, les difficultés économiques, les maladies, et divers troubles, quelques erreurs aussi, et les problèmes qui ne manquent jamais dans la vie de famille, même la mort d'un de nos trois enfants à l'âge de 32 ans.
J'ai expérimenté que c'est vraiment que «ce n'est pas votre
amour qui soutient le mariage mais c'est le même mariage qui le soutient».
Maintenant que nous sommes vieux, ma femme et moi, nous prions et espérons que Dieu nous accordera de mourir ensemble. En attendant de passer nous continuons à nous aimer d'une profonde affection avec l'aide de Dieu.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Marc 10,2-16.
Des pharisiens l’abordèrent et, pour le mettre à l’épreuve, ils lui demandaient : « Est-il permis à un mari de renvoyer sa femme ? »
Jésus leur répondit : « Que vous a prescrit Moïse ? »
Ils lui dirent : « Moïse a permis de renvoyer sa femme à condition d’établir un acte de répudiation. »
Jésus répliqua : « C’est en raison de la dureté de vos cœurs qu’il a formulé pour vous cette règle.
Mais, au commencement de la création, Dieu les fit homme et femme.
À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère,
il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair.
Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »
De retour à la maison, les disciples l’interrogeaient de nouveau sur cette question.
Il leur déclara : « Celui qui renvoie sa femme et en épouse une autre devient adultère envers elle.
Si une femme qui a renvoyé son mari en épouse un autre, elle devient adultère. »
Des gens présentaient à Jésus des enfants pour qu’il pose la main sur eux ; mais les disciples les écartèrent vivement.
Voyant cela, Jésus se fâcha et leur dit : « Laissez les enfants venir à moi, ne les empêchez pas, car le royaume de Dieu est à ceux qui leur ressemblent.
Amen, je vous le dis : celui qui n’accueille pas le royaume de Dieu à la manière d’un enfant n’y entrera pas. »
Il les embrassait et les bénissait en leur imposant les mains.
Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible - © AELF, Paris
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