«Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes... »
Les onze avaient toujours été avec Jésus, l'avaient pourtant accompagné partout où il allait, avaient partagé sa nourriture, avaient été témoins de ses miracles, avaient reçu ses enseignements ... et avaient encore douté de lui.
Ne nous inquiétons pas trop alors, si parfois nous aussi doutons, nous qu'essayons d'approcher à Jésus en esprit, et nous communiquons souvent à la Messe pour être plus proche de lui comme il a voulu que nous le fassions en sa mémoire.
De toutes les nations faites des disciples ... apprenez-leur
à observer tout ce que je vous ai commandé
Bref, si j'ai reçu de Dieu le don de la Foi, je n'ai pas à m'inquiéter ni à regretter d'avoir parfois des doutes, mais je ne devrais pas lui accorder trop d'importance.
En fait, les doutes de l'homme de foi sont la suggestion malveillante qui vient du fond de l'âme, l'une des nombreuses tentations avec lesquelles le mal ne cesse d'attaquer, et sont parmi les plus dangereuses. il faut les ignorer.
Toutes les tentations doivent être ignorées.
Donc, à mon avis, nous ne devrions pas y penser et leur donner de l'importance mais nous devons nous appliquer à autre chose, car comment on dit, "le clou chasse le clou".
Par exemple, il est très utile penser à quelque chose que nous aimons, à quelque chose de positif, à une affection familiale qui nous adoucit, ou même réciter une prière.
La tentation peut être réduite au silence de plusieurs manières. Par exemple, je pense à la Vierge Marie, j'imagine son beau visage et je me souviens des nombreuses fois où je crois qu'elle est venue à mon secours. Et la tentation fait silence.
Ce qui, à mon avis, est plus exigeant pour un chrétien ordinaire et pas si facile à réaliser dans le monde d'aujourd'hui, c'est l'autre commandement de Jésus: "Faites de toutes les nations des disciples ... apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé ".
Chacun de nous laïcs chrétiens doit donc le faire, selon ses possibilités et à la place qu'il occupe, car le bien général dépend de l'ensemble des comportements des individus qui composent une société humaine.
Il y a ceux qui obéissent à Jésus en faisant preuve d'amour et de fidélité à la famille, en observant les justes lois de l'État, c'est-à-dire en offrant cet exemple de vie exemplaire et généreuse typique de la personne qui lit l'Évangile; et aussi il y a ceux qui le font en apportant une aide concrète et immédiate au voisin souffrant.
Une aide concrète, cependant, ne peut pas consister uniquement à donner des aumônes ou à apporter de la nourriture et une couverture et quelque autre chose encore aux pauvres et à ces malheureux qui n'ont pas de toit pour s'abriter.
Je pense que ces politiciens - femmes et hommes - qui s'efforcent sincèrement de faire le vrai bien commun, travaillant avec intelligence, sacrifice et engagement personnel, et appliquant un pragmatisme sain, abstraits de certaines idéologies pernicieuses, peuvent être d'autant plus utiles à tous les autres.
Au cas où ils en auraient les opportunités et les moyens, je pense qu'il est du chrétien éviter de poursuivre et essayer de réaliser des idées qui, à partir de certaines expériences, détruisent sa propre liberté et celle des autres, dépriment l'économie et propagent la misère générale, alors qu'apparemment on devrait avec elles aider le peuple et parvenir à la justice sociale.
Pour ceux qui veulent être chrétiens, il est certainement un devoir de s'opposer de manière décisive, selon leurs possibilités, à tout ce qui en fin de compte ne peut que provoquer une augmentation de la confusion, de la saleté, du nombre de sans-abri et de vagabonds, de toxicomanes, de délinquants et des personnes déplacées en général; il faut s'opposer à tout ce qui, avec les faux bienfaisants et les législations erronées ou inutiles, est aussi aujourd'hui la cause de tant d'autres souffrances.
Évangile de Jésus-Christ selon saint Matthieu 28,16-20.
16 En ce temps-là, les onze disciples s’en allèrent en Galilée, à la montagne où Jésus leur avait ordonné de se rendre.
17 Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes.
18 Jésus s’approcha d’eux et leur adressa ces paroles : « Tout pouvoir m’a été donné au ciel et sur la terre.
19 Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit,
20 apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé. Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
Traduzione liturgica della Bibbia
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