Comment être/devenir disciple de Jésus-Christ dans le monde et dans votre situation« Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
Il est clair que les accusateurs de la femme veulent, comme d'habitude, mettre Jésus en difficulté, et en cela leur hypocrisie habituelle est particulièrement évidente. Mais à ce moment la femme ne risquait pas d'être effectivement lapidée selon la loi mosaïque(1) puisque lorsqu'un procureur romain était présent à Jérusalem les Juifs n'avaient aucun pouvoir judiciaire, en particulier ils ne pouvaient mettre à mort personne sans procès et l'accusé aurait dû être jugé selon le droit romain devant le procureur même(2).
Jésus et la femme adultère
Ça va sans dire que, comme d'habitude, nous reconnaissons les tentateurs de Jésus pour ce qu'ils sont, c'est-à-dire que ce sont des hypocrites pas très rusés. Ils savaient très bien à quel genre de personne formidable ils avaient a quoi faire et pourtant ils la défiaient constamment.
Dans cet épisode rapporté par saint Jean, je pense que dans l'attitude de Jésus, il y a deux aspects qui peuvent servir d'exemple pour notre propre comportement dans la vie quotidienne et au-delà aussi :
- Il ne contredit pas le principe, il ne dit pas que la loi est mauvaise;
- Il est la miséricorde divine faite personne, et pardonne.
Dans ce passage, je vois le comportement de quelqu'un qui est intransigeant dans l'affirmation des bons principes, mais en même temps miséricorde dans le jugement et la condamnation, dans le comportement envers les autres.
Cela ne signifie pas contredire les exigences de la justice, mais seulement traiter les autres avec la même norme avec laquelle nous aimerions, en toute bonne conscience, être traités par eux dans les mêmes circonstances.
Une attitude antichrétienne malheureusement assez fréquente est celle d'être transigeant sur les principes envers soi-même, mais intransigeant sur les faits envers son prochain.
C'est en elles que Jésus lui-même doit nous aider, à qui, par la prière, nous devons demander chaque jour de nous aider et de nous donner la force de former notre conscience selon sa parole.
En fait, même la conscience, comme tout autre aspect de la personnalité humaine, doit être formée correctement, avec l'étude, la connaissance, la prière et la méditation.
Lino Bertuzzi Apr 03, 2022
Notes historiques
(1) Dans le cas de la lapidation de saint Étienne par les Juifs de Jérusalem, le procureur romain n'était pas en fonction, il voyageait ou la charge du procureur était vacante, et à ce moment le pouvoir judiciaire était passé au Sanhédrin qui pouvait ainsi condamner Stephen et le tuant.
"Tout le monde d'accord, puis ils sont allés à sa rencontre avec fureur ... l'ont chassé de la ville, et ils l'ont lapidé"
(Actes des Apôtres 7.56-57)
(2) Dans le cas du procès de Jésus, le pauvre Pîlato a payé cher sa dérogation aux principes de la loi. Sous la pression de la foule en colère, il consentit à la condamnation d'un innocent. L'empereur Tibère, qui voulait connaître Jésus, après avoir appris la condamnation renvoya Pilate, dont après on ne sait plus rien de certain.
Une chose est connue au cntraire de Santa Claudia (Prokla ou Procula), l'épouse de Pilate qui est devenue chrétienne et est mentionnée avec Linus et Pudent dans une lettre de saint Paul à Timothée
2 Timothée 4 : 21 : 4 : Eubule, Pudent, Linus, Claudia et tous les frères vous saluent.
Sans peur! la Miséricorde de Jésus
est
INFINIE !
Évangile de Jésus-Christ selon saint Jean 8,1-11.
Dès l’aurore, il retourna au Temple. Comme tout le peuple venait à lui, il s’assit et se mit à enseigner.
Les scribes et les pharisiens lui amènent une femme qu’on avait surprise en situation d’adultère. Ils la mettent au milieu,
et disent à Jésus : « Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère.
Or, dans la Loi, Moïse nous a ordonné de lapider ces femmes-là. Et toi, que dis-tu ? »
Ils parlaient ainsi pour le mettre à l’épreuve, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus s’était baissé et, du doigt, il écrivait sur la terre.
Comme on persistait à l’interroger, il se redressa et leur dit : « Celui d’entre vous qui est sans péché, qu’il soit le premier à lui jeter une pierre. »
Il se baissa de nouveau et il écrivait sur la terre.
Eux, après avoir entendu cela, s’en allaient un par un, en commençant par les plus âgés. Jésus resta seul avec la femme toujours là au milieu.
Il se redressa et lui demanda : « Femme, où sont-ils donc ? Personne ne t’a condamnée ? »
Elle répondit : « Personne, Seigneur. » Et Jésus lui dit : « Moi non plus, je ne te condamne pas. Va, et désormais ne pèche plus. »
